Posts by "Marie-Agnès"

Un nouveau métier : Biographe Hospitalier

UN NOUVEAU MÉTIER :

BIOGRAPHE HOSPITALIER

En 2007, l’équipe soignante du service d’oncologie-hématologie de l’hôpital Louis-Pasteur de Chartres et Valéria Milewski, biographe hospitalier, proposent aux personnes gravement malades de se raconter. Ensemble, ils créent l’association « Passeur de mots, passeur d’histoires ». Le récit de vie est offert aux personnes biographiées ou un proche désigné sous forme d’un très beau livre d’art. Des formations sur trois jours sont proposées pour mieux appréhender cette nouvelle démarche. Deux prérequis sont nécessaires pour cette formation : être l’auteur de deux biographies (a minima) et être soignant ou bénévole auprès des personnes gravement malades. Journalistes, écrivains biographes, soignants et bénévoles accompagnants de la fin de vie sont autant de candidats aptes à cet enseignement.

Deux journées parisiennes permettent d’expliquer et de détailler la rencontre avec la personne malade, la méthode de retranscription, l’attitude du biographe, la philosophie de la biographie hospitalière, ses vertus, ses différents lieux d’exercice et ses bénéficiaires. La troisième journée se passe dans le service de Valéria Milewski à Chartres. Le groupe de formation (quatre personnes environ) rencontre l’équipe soignante et le chef de service, lui-même président de l’association « Passeur de mots ». Une personne biographiée accepte parfois de témoigner de la rédaction de son livre. L’accent est enfin mis sur le déroulement des entretiens, la Charte éthique et la définition du projet du futur biographe hospitalier. À ces trois jours s’adjoignent un suivi, une mise en réseau, une réflexion collégiale et des journées régionales de formation continue.

Lire à ce sujet l’entretien avec Valéria Milewski pour le magazine infirmier ActuSoins :

https://www.actusoins.com/320482/biographie-hospitaliere-ecrire-la-vie-des-patients-pour-quils-se-sentent-mieux.html

Reims-PSG 0-2, la montagne était trop haute…

L’ŒIL DU SUPPORTER
Dimanche 27 septembre 2020
5e journée de Ligue 1 Uber Eats 2020-2021
Stade de Reims (19e à 1 point) – PSG (10e à 6 points)

« L’oeil du supporter » est de retour pour cette cinquième journée de championnat ! Après SDR-PSG dimanche à Delaune, notre écrivain et supportrice stadiste Marie-Agnès nous fait le récit de cette dernière rencontre des Rouge et Blanc, comme elle l’a vécue depuis les tribunes du stade ! 

C’est dans l’adversité que se forge un collectif. Ça tombe bien ! Éliminé prématurément de Ligue Europa, le Stade de Reims devra livrer un dur combat contre le vice-champion d’Europe qui voit le retour de ses quatre fantastiques. Sans préambule, Neymar accélère, décale MBappé sur la gauche, mais le pied inspiré de Rajkovic sauve et enflamme Delaune. La vivacité de Mbuku et Konan offre les deux premiers corners aux Stadistes. Chavalerin saisit sa chance de volée. « L’état d’esprit est bon » clame un supporter. Seulement voilà, à la neuvième minute, Mbappé, par un tour de passe-passe, repasse à droite, sert Icardi qui croise son tir implacable, BUT ! 0-1. Icardi récidive sur une tête à bout portant que Rajko dégage divinement, d’une parade exceptionnelle. Delaune reprend son souffle à la pause. Face à tant d’arabesques virtuoses, les Rouge et Blanc demeurent solidaires. Dia enroule sa frappe, POTEAU ! L’égalisation boude Delaune. Comme à l’entraînement et sous l’impulsion du prodige français, les Parisiens combinent à trois, Mbappé-Draxler-Mbappé-Icardi, pour inscrire inexorablement le but du break, 0-2. La leçon de foot était belle. Reims n’a pas à rougir de cette défaite, embellie d’un jeu prometteur. Allez les Rouge !

Delaune s’enflamme pour :

🔥 Le débordement survolté de Zeneli

Delaune est sans voix devant :

😶 Le slalom virtuose de Neymar qui fige la défense stadiste

😶😶 La parade réflexe de Rajkovic sur la tête à bout portant d’Icardi

Delaune gronde pour :  

❌ Les plaintes exacerbées du comédien Neymar

 

Marie-Agnès Girault-de Francqueville.

UN STADE DE REIMS TROP TIMIDE

SDR-LOSC (0-1) : l’œil du supporter

Dimanche 30 août 2020

2e journée de Ligue 1 Uber Eats 2020-2021

Stade de Reims (8e à 1 point) – Le Losc (10e à 1 point)

Supporter SDR

« L’oeil du supporter » est de retour pour cette nouvelle saison ! Dimanche à 13h, le SDR retrouvait la compétition à Delaune et, fidèle à son habitude, notre écrivain et supportrice stadiste Marie-Agnès nous fait le récit de cette dernière rencontre des Rouge et Blanc, comme elle l’a vécue depuis les tribunes du stade !

Retrouvailles à Delaune pour les fidèles supporters rémois prêts à encourager leur équipe dignement qualifiée en Ligue Europa, et dont la joie n’est, elle, pas masquée. Saluons le ballon du match livré par Uber Eats ! Les Rouge et Blanc pressent haut dès l’entame. Buteur à Monaco, Touré est vainement cherché en profondeur par ses coéquipiers champenois. Trop rapidement, les Dogues maîtrisent le cuir. L’habile lillois Bamba se joue de Maresic, ajuste une belle frappe cadrée qui fait mouche. 0-1 pour les visiteurs. Delaune s’agace de l’arbitrage aux sifflets incessants. À la reprise, Cafaro tente sa chance, hélas juste à côté. Touré croit égaliser, mais hors-jeu signalé. Fausse joie. Zeneli tarde à capter son premier ballon, l’attaque rémoise est à la peine. Lille peut compter sur son portier pour égrener les minutes précieuses de la victoire. Faux départ à Delaune. Un Stade de Reims plus mordant est attendu. Allez les Rouges !

Delaune s’enflamme pour :

🔥 La jolie aile de pigeon d’El Bilal Touré
🔥🔥 Les tacles irréprochables de Faes et Abdelhamid

Delaune gronde pour :

❌ Les coups de sifflet intempestifs de l’arbitrage
❌❌ Le LOSC qui « joue la montre » dès la seconde mi-temps

Marie-Agnès Girault-de Francqueville.

LECTURES D’ÉTÉ : LA DISSONANTE de Clément ROSSI

Je referme, à l’instant, le récit de Clément Rossi au titre, et mystérieux, et musico-poétique, LA DISSONANTE.

De la maestria pour ce premier roman mené à la baguette.

Mes mots se perdent, s’oublient, devant une telle minutie, chirurgie devrais-je dire, d’images littéraires et philosophiques trahissant, sans détours, les états d’âme des personnages.

« Sans avoir appris, je savais lire. Durant cet examen, une voix étrangère avait parlé à travers ma bouche. Une conscience supérieure avait fait de moi son véhicule, et avait désintégré par son intervention  le mur contre lequel j’allais me fracasser. On m’était venu en aide. On m’avait élu. C’était la preuve que j’avais un don. »

Une écriture belle, lente, distinguée, humaniste.

Un art d’écrire transperçant, aiguisé et pénétrant.

Les pages s’enfilent telle une partition énigmatique aux accords, tout sauf parfaits, parfois empreints de folie sauvage.

LA DISSONNANTE sonne juste.

Mots choisis, sentiments mêlés.

Une fin nébuleuse obscurcit, très légèrement, ce premier jet inspiré.

Pour quand le second roman ?

Marie-Agnès Girault – de Francqueville