Posts by "Marie-Agnès"

Cruel scénario ! Défaite de Reims face à Brest 1-2

SDR-SB29 (1-2) : l’oeil du supporter

28 octobre 2024

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Soir de match à Delaune, le Stade de Reims affronte le Stade Brestois, plus en verve en Ligue des Champions, brillant 5e, qu’en Ligue 1 McDonald’s, modeste 12e.

Cruel scénario !

Un seul but pour nos Stadistes champenois : oublier le faux pas bourguignon pour lorgner de nouveau sur le Top 5. C’est tout le Stade qui va s’enflammer !
Brest obtient le premier corner pour la tête de Coulibaly qui heurte le bras, hélas décollé, d’Okumu. Penalty instantané. Faivre envoie un contre-pied implacable, BUT, 0-1 pour les Bretons. Douche froide à Delaune. Les Rémois peinent à construire, et les visiteurs pressent le porteur du cuir. Sur un coup franc d’Ito dévié, Faivre ajuste un contre-éclair pour Baldé qui file au but et gagne son duel face à Diouf, BUUT, 0-2. Cauchemar anesthésiant pour les 17 172 supporters, réalisme clinique pour les Ty-Zefs. La révolte champenoise tarde à gronder, le jeu se durcit, et les hommes d’Éric Roy jouent déjà la montre… Ito à la baguette d’un nouveau corner vise la tête d’Okumu, et qui marque… Non…Ouii, BUT accordé, 1-2. Fofana, pas loin d’égaliser, exhorte tout Delaune à monter le volume.

Rémois, Rémois ! L’envie est là, manque la justesse du dernier geste. Ito frappe juste au-dessus de la cage d’un Bizot agaçant, sifflé et averti pour gain de temps. C’est au tour d’Okumu d’ajuster une forte tête, non cadrée, puis d’Agbadou d’armer une puissante frappe, droit au but, malencontreusement déviée. Les Rouge et Blanc ont beau siéger dans la surface de réparation brestoise, l’égalisation s’envole avec les points. Geoffroy, déçu, encourage infatigablement « son équipe qui n’a pas démérité en multipliant les efforts et les occasions ». Cruel scénario dont les deux premières scènes furent assassines, et qui ne connaît pas d’happy end. Allez les Rouges !

Marie-Agnès Girault, en tribune Jonquet

Une victoire haletante ! Reims-Montpellier 4-2

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SDR-MHSC (4-2) : l’œil du supporter

8 octobre 2024

L'oeil du supporter
Vivez la rencontre face au MHSC dans l’œil d’une supportrice avec Marie-Agnès :

      Qui ne saute pas n’est pas Rémois, allez ! Dès l’entame, c’est le MHSC qui presse et maîtrise le cuir. Quand, sur le flanc droit, Diakité déborde vigoureusement, puis centre sur la tête décroisée de son capitaine Munetsi, et BUT ! C’était millimétré, 1-0. Delaune explose, nous sommes les Rémois et nous allons gagner ! La bande à Savanier insiste, vainement. C’est alors que Nakamura nous offre un festival crocheté, avant d’armer une frappe tendue qui vient se loger dans le petit filet gauche, BUUT MA-GNI-FI-QUE ! Le break est fait, 2-0. Sous le regard de notre « éternelle légende » statufiée, Just Fontaine, c’est tout un peuple de supporters qui exulte de plaisir. La Jonquet avec nous ! Nordin ajuste, trop tranquillement, un tir du gauche implacable… BUT, 2-1. La Paillade reprend des couleurs. Mon voisin reproche « un jeu rémois trop facile ».

     Les Rouge et Blanc veulent enfoncer le clou, à l’image de leur infatigable milieu récupérateur, Atangana. Décidément très inspiré, Nakamura adresse un centre en cloche pour une pichenette de la tête de Diakité, BUUUT ! 3-1. Reims s’échappe de nouveau. Nous chanterons pour toi, Stade de Reims, allez, allez ! Sur un corner adverse, le maître à jouer héraultais, Téji Savanier, accroche la transversale, ouf pour Diouf… Du sang neuf inonde la pelouse. Temps additionnel : 5mn. Sur une perte de balle champenoise, la fameuse patte gauche de Nordin vient crucifier notre gardien, BUT, 3-2. Irrespirable ! Les hommes de Der Zakarian demeurent pugnaces, ne lâchant rien. Mais un pénalty rémois est sifflé sur une main bien décollée d’un défenseur montpelliérain. Teuma s’élance, en contre-pied, et c’est le coup de poignard final, BUUUUT ! 4-2. Libération à Delaune. 4 buts pour une 4e victoire haletante, et une 4e place confortée. C’est une montée en puissance, quatre à quatre, sans passer par quatre chemins. Merci les Rouges !

Marie-Agnès Girault, en tribune Jonquet

Tout près de l’exploit ! Reims-PSG 1-1

SDR-PSG (1-1) : l’œil du supporter

23 Septembre 2024

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Présente en tribunes lors du choc face au PSG, Marie-Agnès nous livre le récit de la rencontre, dans ses yeux :

Tout près de l’exploit !

     Aux armes ! Soirée de gala à Delaune. 7e de Ligue 1, le Stade de Reims va pleinement afficher sa force face au leader parisien, en demi-teinte contre les Catalans de Gérone en Ligue des champions. Paris maîtrise logiquement le cuir, lorsque Diakité, replié au milieu de terrain, lance Ito sur son flanc droit qui ajuste son centre pour Nakamura, léger contrôle avant de fusiller du droit Safonov. BUUUT ! Quel réalisme rémois ! 1-0. Nous sommes les Rémois, et nous allons gagner ! Survolté, Delaune se régale des tacles merveilleux d’un Agbadou royal, d’un Atangana hyperactif, et que dire des sauvetages spectaculaires de Diouf sur les frappes cadrées de Lee, puis de Doué. Notre jeune supporter Léo salue une « solide résistance défensive où traîne toujours un pied… » et déplore « l’impuissance du PSG dans la surface de réparation ».

     La Jonquet avec nous ! Les Rouge et Blanc, portés par les 20 220 supporters bouillonnants, courbent l’échine devant les assauts étouffants des hommes de Luis Enrique. Sur un coup franc stadiste, apprécié telle une bouffée d’air frais, Agbadou balance un boulet de canon flirtant dangereusement avec la lucarne droite. Delaune s’était levé… Allez les Rouges ! À peine rentré dans les débats, Dembélé, pourtant bien marqué par Akieme, se faufile au second poteau… BUT égalisateur. 1-1. Les Champenois ne lâchent rien, ne rompent point, guidés par une volonté collective inébranlable. Jusqu’à l’épuisement, et dans une chevauchée fantastique, Sangui, servi par Salama et coursé par toute une brigade parisienne, ajuste un tir puissant qui frôle la barre transversale. L’exploit s’envole de justesse. Les espoirs, eux, trépignent d’impatience. Merci et allez les Rouges !

Marie-Agnès Girault, en Tribune Jonquet

 

Festival des Bobines et des Sons 2024 à Trigny

Lancez les Bobines, lâchez les Sons !

     En ce week-end de Pentecôte des 18 et 19 mai 2024, l’authentique village de Trigny, au cœur du vignoble champenois, rayonnait du souffle divin. La voûte céleste se jouait joliment des pluies diluviennes annoncées, le soleil perçant les âmes des 2 200 festivaliers éblouis par cette seconde édition du Festival des Bobines et des Sons.

     Lancez les Bobines ! Sous chapiteau, préau ou à la mairie, les festivaliers sont repartis conquis par la magie animatique des courts et longs métrages sélectionnés par une jeune équipe talentueuse de réalisatrices. Concoctées pour tous les âges de la vie, les images animées se métamorphosaient en autant d’histoires drôles, pédagogiques et poignantes. Les visages larmoyants et admiratifs captés à la dérobée de La Traversée, ce conte bouleversant réalisé par Florence Miailhe, laissaient les mots au repos. Les magnifiques peintures sur verre évoquaient l’odyssée émouvante de Kyona et Adriel, son petit frère. Un chef-d’œuvre ! En guise de bouquet final, Florence nous faisait l’honneur de sa présence dans un échange éclairant. Nos cinéphiles suivaient ensuite l’aventure poétique empreinte de tendresse d’Ernest et Célestine en Charabie. Imaginez un seul instant une vie sans musique…

Projection du film « La Traversée » avec Florence Miailhe

          Entre deux Bobines et des Sons festifs, des spectacles de rue fascinaient les yeux des passants, faisant la part belle à l’art du cirque, au conte de marionnettes et à la polyphonie vocale nichée dans une armoire. L’art se cache partout…

     Lâchez les Sons ! Le quatuor à cordes Akilone ouvrait le bal du grand chapiteau des concerts, soit 16 cordes et 40 doigts à la conquête de l’unisson dans un répertoire éclectique. Les Types à Pied mettaient le feu grâce à leur charisme fou, mélangeant quelques pas de hip-hop, rock et remix, avant de s’éclipser, à pied, au son de la musique des Balkans jouée par Zaraf Guili. La soirée battait alors son plein, et l’envie de taper des pieds, des mains, de danser et chanter devenait irrésistible. L’enchantement du dimanche matin se dessinait à main levée par le concert À vol d’oiseaux, interprété par l’épatant Duo Béla, piano-soprano, accompagné de charmantes marionnettes plumées. Le quatuor vocal 319 frôlait l’univers galactique, nous embarquant vers la Voie lactée dans un style pop rock. L’accordéon de la veille revenait pour un voyage onirique et festif délicieusement chanté par le Zalinka Quartet. Le Festival trignassien se clôturait aux rythmes jazz et pop de Swing Shady, entraînant petits et grands, villageois et touristes planétaires, bénévoles et festivaliers, artistes et partenaires, dans une farandole universelle. C’est comme ça et pas autrement, dirait-on en Charabie !

 Ça swingue au FESTIVAL DES BOBINES ET DES SONS à Trigny !                                                                                                                                                                                                                                      Marie-Agnès Girault