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L’écriture de votre livre

L’ÉCRITURE DE VOTRE LIVRE PAR UN ÉCRIVAIN PUBLIC AGRÉÉ PAR L’AEPF

Couverture-Jean7

Écrire Ensemble vous propose votre biographie rédigée et autoéditée :

Prix de l’entretien : 150 € (30 € l’heure travaillée)

Ce prix comprend :

  • 1 heure d’entretien
  • la retranscription de l’enregistrement
  • la rédaction : 4 heures de réécriture pour environ 25 pages (format 12×18)
  • les corrections

Le nombre d’entretiens dépend de l’importance de votre récit.

Modalités :

  • L’écriture s’accomplit à partir d’entretiens enregistrés à domicile ou à mon bureau.
  • Chaque entretien de 1 heure  permet d’écrire environ 25 pages format 12×18.
  • Le règlement s’effectue par chèque ou espèces en deux échéances.
  • La fréquence des rencontres se décide d’un commun accord.
  • Le devis préalablement daté et signé avec la mention « Bon pour accord » par l’auteur est susceptible d’être modifié  selon la charge de travail. Les prix de la séance d’entretien et de la page d’autoédition sont définitifs, mais le nombre d’entretiens et de pages peut varier. 

L’autoédition du livre, réalisée par l’écrivain public, est proposée à l’auteur.

Prix de la mise en page en autoédition : 3 € la page de livre (format 12×18)

Ce prix comprend :

  • La mise en page du récit.
  • La structure du livre en titre, dédicace, chapitres, table des matières et insertion de photos.
  • L’envoi par mail des fichiers du livre et la validation par l’auteur.
  • La validation et la commande des livres sur le site Internet d’autoédition.

Prix de la page de couverture et de la quatrième de couverture : 50€

L’achat des livres est à la charge de l’auteur.

Exemples de prix (frais de déplacements non compris) :

  • L’écriture d’un récit de 125 pages (format 12×18) avec 5 entretiens (750€) et l’autoédition (375€ + 50€) = 1 175€
  • L’écriture d’un récit de 175 pages (format 12×18) avec 7 entretiens (1050€) et l’autoédition (525€ + 50€) = 1625€
  • L’écriture d’un récit de 250 pages (format 12×18) avec 10 entretiens (1 500€) et l’autoédition (750€ + 50€) = 2 300€

L’œil du supporter : Reims – Bordeaux

Samedi 27 février 2016, 28e journée de Ligue 1.

 Stade de Reims (17e à 29 points)  –  FC Bordeaux (10e à 37 points)

oeil-supporter

 Une abonnée vous fait revivre avec passion et depuis les travées de Delaune, l’ivresse de la victoire…

La cuvée prestige

Ce soir, c’est un match de cépages, chardonnay-pinot champenois contre merlot-sauvignon bordelais, qui se joue à Delaune. Sans préliminaires, Reims livre un pressing appuyé. Coups francs et corners récompensent les accélérations fulgurantes de nos attaquants De Préville et Bifouma. Le quart d’heure de folie passé, Bordeaux se bonifie et maîtrise le ballon. Le stade se chauffe aux « Qui ne saute pas n’est pas rémois ohé ! » quand soudain, Charbonnier s’écroule dans la surface, panne de sifflet pour un pénalty… Les Rouges s’obstinent, De Prévile offre un corner millimétré à son capitaine Mandi qui pique une tête victorieuse, 1-0.

Delaune scande « Allez les Rouges ». Le son monte. Les Girondins sont poussés à la faute par la vitesse supérieure des Rémois. Diego est excellent en arrière latéral gauche, Signorino déclaré forfait. Inspiré des dieux, le capitaine catapulte le pétillant Bifouma qui crochète, feinte, frappe un tir croisé et marque… C’est sublime. 2-0 et une petite chorégraphie en guise de signature. Quelle légèreté, quel talent ! Les Bordelais sont en dormance. Ça chauffe… Notre numéro 10 balance un boulet de canon boxé par le gardien qui sauve son équipe de la noyade.

Bordeaux patauge et les Rouges, concentrés, offensifs, font preuve de cohésion. Diego ajuste une belle frappe, Kankava récupère, Conte défend bien. Tous les joueurs sont dans le coup. Et par un enchaînement millésimé, Charbonnier, servi par Bifouma, marque le troisième buuut. 3-0, c’est du rêve. Le stade est en effervescence. Nos démons reviennent et les challengers à l’Europe réduisent le score par Ounas. 3-1. La confiance revient du côté de Saint-Émilion. Mais les bulles de champagne ne s’évaporent pas et nous portent chance. Grâce à un petit pont étincelant, Bangoura se retrouve seul face au portier éprouvé, et le chambre par un superbe quatrième but. 4-1. In vino veritas, « dans le vin la vérité », clament nos ancêtres latins. Champagne !

Marie-Agnès de Francqueville

Juste une mise au point sur la nouvelle orthographe

 

« Juste une mise au point sur les plus belles images de ma vie… »

Reprenant le tube de l’été 1983 chanté par Jackie Quartz, je m’adresse à tous les écoliers, collégiens, lycéens, étudiants, enseignants, correcteurs, écrivains, citoyens de langue française, pour faire un gros plan sur la nouvelle orthographe adoptée en 1990 à l’unanimité par le Conseil supérieur de la langue française et l’Académie française. Sachez que l’emploi de la nouvelle orthographe (ou orthographe moderne ou bien encore orthographe rectifiée) est recommandée, mais non imposée. Sa raison d’être consiste en une volonté de simplification de nombreuses difficultés [Ex. traits d’union des nombres, accent circonflexe supprimé sur i et u], de régularisation pour supprimer des incohérences [Ex. pluriel des noms composés et des mots empruntés, mots en -olle et -otter], d’uniformisation de la graphie [Ex. verbes en -eler ou -eter, participe passé de laisser], de conformité à la prononciation [accent grave phonétique, déplacement du tréma sur le u] et de clarification de situations équivoques. Dans l’enseignement et dans la correction, aucune des deux orthographes – ni l’ancienne ni la nouvelle – ne peut être considérée comme fautive. Autrement dit, faites votre choix. 

Une mise au point en dix zooms 

[L’orthographe ancienne ou traditionnelle ou encore non rectifiée sera mise entre parenthèses dans les exemples.]

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Les numéraux composés (les nombres) sont systématiquement reliés par des traits d’union. 

Ex. vingt-et-un (vingt et un ), un-million-cent (un million cent), trente-et-unième (trente et unième), mille-deux-cent-trente-huit (mille deux cent trente-huit).

 

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 Dans les noms composés avec trait d’union du type pèse-lettre (verbe+nom) ou sans-abri (préposition+nom), le second élément prend la marque du pluriel seulement et toujours lorsque le mot est au pluriel. La nouvelle orthographe a fait ici le choix du respect de la morphologie (la forme) plutôt que de la sémantique (le sens).

Ex. un compte-goutte, des compte-gouttes (un compte-gouttes, des compte-gouttes) – un après-midi, des après-midis (un après-midi, des après-midi) – un sans-papier, des sans-papiers (un sans-papiers, des sans-papiers), un sèche-cheveu, des sèche-cheveux (un sèche-cheveux, des sèche-cheveux), un cure-ongle, des cure-ongles (un cure-ongles, des cure-ongles), des gratte-ciels (des gratte-ciel), des abat-jours (des abat-jour), des brise-glaces (des brise-glace), des abaisse-langues (des abaisse-langue). 

 

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On emploie l’accent grave plutôt que l’accent aigu dans certains mots pour les régulariser, au futur et au conditionnel des verbes comme « céder » et dans les formes du type « puissè-je ».

On met un accent aigu sur le « e » des mots qui en étaient dépourvus jusqu’à maintenant, lorsque cet « e » se prononce « é ».

Ex. évènement (événement), règlementaire (réglementaire), règlementation (réglementation), cèleri (céleri), je cèderai (je céderai), ils règleraient (ils régleraient), aimè-je (aimé-je), 

révolver (revolver), asséner (assener), réfréner (refréner), sénestre (senestre), placébo (placebo), mémento (memento), diésel (diesel), référendum (referendum).

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L’accent circonflexe disparait sur i et u, car il ne joue aucun rôle phonétique. On le maintient néanmoins dans les terminaisons verbales du passé simple, du subjonctif, et dans cinq cas d’ambigüité (les adjectifs masculins singuliers dû, mûr et sûr, le nom jeûne(s) et les formes de croitre (je croîs, tu croîs, il croît…) qui, sans accent, se confondraient avec celles de croire. 

Ex. cout (coût), piqure (piqûre), fut (fût, le tonneau), buche (bûche), bruler (brûler), surement (sûrement), aout (août), boite (boîte), chaine (chaîne), entrainer, nous entrainons (entraîner), paraitre, il parait (paraître, il paraît).

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Les verbes en -eler ou -eter se conjuguent comme « peler » ou « acheter » sauf appeler, jeter et leurs composés. Les dérivés en « -ment » suivent les verbes correspondants, par souci d’uniformisation.

Ex. j’amoncèle (j’amoncelle), amoncèlement (amoncellement), tu époussèteras (tu époussetteras), il allègera (allégera), allègement (allégement), je ruissèle (je ruisselle), ruissèlement (ruissellement), je nivèle (je nivelle), tu feuillètes (tu feuillettes), mais j’appelle, tu jettes, il interpelle.

 

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Les mots empruntés (à d’autres langues) forment leur pluriel  et sont accentués comme les mots français. On parle alors de pluriels francisés.

Ex. des matchs (des matches), des miss (des misses), un révolver (un revolver), un référendum (un referendum), des maximums (des maxima), des aliments cachers ou cashers ou kaschers (des aliments cacher), des adagios (des adagio), des sandwichs (des sandwiches).

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La soudure s’impose dans certains mots composés avec les préfixes contre-, entre-, extra-, infra-, ultra-, des éléments savants tels que hydro-, socio-, dans les onomatopées (création de mot par imitation phonétique de l’être ou de la chose désignés; ex. coucou, tictac) et dans les mots d’origine étrangère.

Ex. contrappel (contre-appel), contrecourant (contre-courant), contrattaque (contre-attaque), contrecœur (contre-cœur), entretemps (entre-temps), entredeux (entre-deux), s’entretuer (s’entre-tuer), extraterrestre (extra-terrestre), extrafin (extra-fin), infrarouge (infra-rouge), ultraplat (ultra-plat), ultrachic (ultra-chic), hydroélectricité (hydro-électricité), socioanalyse (socio-analyse), socioculturel (socio-culturel), socioéducatif (socio-éducatif), agroalimentaire (agro-alimentaire), agrotourisme (agro-tourisme), tictac (tic-tac), cuicui (cui-cui), coincoin (coin-coin), weekend (week-end), portemonnaie (porte-monnaie), piquenique (pique-nique), pinpong (ping-pong), hautparleur (haut-parleur), babysitting (baby-sitting). 

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Les mots anciennement en -olle et les verbes anciennement en -otter s’écrivent avec une consonne simple, sauf colle, folle, molle, crotte, hotte, botte. C’est ici une volonté de supprimer des incohérences.

Ex. corole (corolle) comme bestiole, frisoter, frisotis (frisotter, frisottis), mangeoter (mangeotter) comme neigeoter, balloter (ballotter), parlote, parloter (parlotte, parlotter).

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Le tréma est déplacé sur la lettre u prononcée dans les suites -güe et -güi et est ajouté dans quelques mots. Le tréma devient un révélateur fidèle de la prononciation.

Ex. aigüe (aiguë), ambigüe (ambiguë), exigüe (exiguë), contigüe (contiguë), cigüe (ciguë), ambigüité, contigüité, exigüité (ambiguïté, contiguïté, exiguïté), argüer (arguer), mangeüre (mangeure), vergeüre (vergeure), rongeüre (rongeure), gageüre (gageure). 

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Le participe passé de « laisser » suivi d’un infinitif est invariable comme celui de « faire ».

Ex. Elle s’est laissé maigrir (Elle s’est laissée maigrir). Je les ai laissé partir (Je les ai laissés partir). Elles se sont laissé tomber (Elles se sont laissées tomber).

En marge de ces dix zooms, on peut dresser une liste non exhaustive d’anomalies supprimées :

absout, absoute, dissout, dissoute (absous, absoute, dissous, dissoute)

appâts (appas, charmes physiques féminins), bizut (bizuth, élève de première année ou novice), levreau (levraut), nénufar (nénuphar), ognon (oignon), pagaille (pagaïe ou pagaye), cuisseau (cuissot), ponch (punch), sconse (skons ou skuns, fourrure de la moufette), relai (relais), tocade (toquade), ventail (vantail), douçâtre (douceâtre), déciller (dessiller, au sens figuré s’ouvrir en parlant des yeux)

♦ assoir, messoir, rassoir, sursoir (asseoir, messeoir, rasseoir, surseoir)

♦ bonhommie (bonhomie), innommé (innomé), prudhommal (prud’homal)

♦ charriot, charriotage, charrioter (chariot, chariotage, charioter), chaussetrappe (chausse-trape, piège à renard et autres animaux)

boursoufflure (boursouflure), persifflage (persiflage)

♦ dentelier (dentellier), prunelier (prunellier), lunetier (lunettier)

♦ saccarine (saccharine), sorgo (sorgho), guilde (ghilde ou gilde, organisation de solidarité regroupant le plus souvent des marchands, artisans ou artistes) 

♦ cahutte (cahute), sottie (sotie, farce satirique médiévale), embattre (embatre, cercler une roue par embattage), combattif (combatif)

♦ exéma, exémateux (eczéma, eczémateux)

♦ imbécilité (imbécillité), interpeler, j’interpelle, nous interpelons (interpeller, j’interpelle, nous interpellons)

joailler (joaillier), quincailler (quincaillier), serpillère (serpillière)

♦ La forme la plus francisée d’un mot sera privilégiée : leadeur plutôt que leader, bouledogue préféré à bulldog, cédérom pour CD-ROM, rosbif plutôt que roastbeef.

Munie d’objectifs de mise au point, j’espère vous avoir transmis une photographie de l’orthographe moderne plus nette dans ses contours qu’auparavant. Il vous reste ce trésor, ô combien précieux, qu’est la liberté de choisir la graphie qui vous conviendra le mieux en lien avec votre logique personnelle.

liberte de choisir

L’œil du supporter : Reims – Bastia

En quatre mots : passion, frissons, frustration, cartons… !

Si Reims négocie bien la soirée, il pourrait grappiller de précieuses places, éloignant ainsi l’épée de Damoclès de la relégation menaçante. C’est aux joueurs de saisir l’opportunité, maintenant. Ils viennent de battre Angers et Caen, respectivement cinquième et huitième. Bastia, actuel quatorzième, est à leur portée.

Prêts à bondir, les Rouge et Blanc le confirment par Bangoura, l’intenable nouveau numéro 14, impérial dans son couloir droit. Ses débordements affolent le bloc défensif bastiais mais hélas pas leur gardien, en alerte rouge ! Le ballon se fait balader d’un but à l’autre. Placide peut remercier son poteau droit. Les défenseurs rémois sont à l’œuvre, valeureux, mais trop de ballons se perdent par maladresse. Le pressing n’est pas assez haut. Imitant la pluie, les fautes pleuvent et les capitaines sont sommés par l’arbitre, légèrement dépassé, de calmer le jeu.

Notre coach Guégan réagit offensivement grâce aux entrées de Diego et de Bifouma. Un rapide corner vient concrétiser nos intentions de gagne. Lorsque Placide ne capte pas le tir d’Ayité, la désillusion sonne Delaune. 0-1. Le scénario est mauvais mais les acteurs poursuivent le jeu sur un terrain glissant. Sur un coup franc rémois, l’invincible poteau gauche corse fait rasseoir tout un stade, déjà en proie à l’ivresse de l’égalisation. Bifouma s’écroule, le penalty échappe au pantin aussi jaune que ses 8 cartons, et la confiance s’envole. Les Corses rasent le sol pour égrainer les minutes. En guise de va-tout, Oniangué arme un « missile-volée » boxé par le portier adverse, puis une tête piquée. Les supporters frémissent… à côté. Avec 32 points, nous raccrochions les wagons à la 12e place. Le Stade 17ce soir rate le coche.

Marie-Agnès de Francqueville, écrivain public