De passage à Reims, nous avons assisté mon fils et moi, à cette vision surréaliste d’un bus rouge à étage apparaissant au loin dans un brouhaha confus. Puis, la clameur populaire s’est éclaircie à nos oreilles donnant place à cette image bien réelle d’une équipe de football rémoise fêtant son retour en ligue 1, trente-trois ans après leurs anciens.
Oui, nous ne rêvons pas, le Stade de Reims termine deuxième de la ligue 2 derrière Bastia et devant Troyes. Rendons hommage à ce malheureux club de Clermont, pourtant champion d’automne à la trêve hivernale, et qui voit son rêve envolé. Mais à Reims, quel bonheur d’apercevoir ces fidèles supporters scander le nom des joueurs, Fauré, Ghilas, Tainmont, Fortes, Ayité, Courtet… et chanter les ritournelles bien connues : “Qui ne saute pas n’est pas rémois”, “Emmène-moi au pays des merveilles”…
Bravo aux hommes d’Hubert (Fournier) et rendez-vous au mois d’août pour vibrer de nouveau, et accueillir des équipes qui me font tressaillir de plaisir à l’idée de les voir jouer. Je pense au Paris St Germain, à Montpellier, aux verts de Saint-Etienne symbole de ma jeunesse , à Lille, à Lyon et à Marseille. Vive le sport !