LE LIVRE À BOIRE
THE DRINKABLE BOOK
Une invention extraordinaire qui pourra sauver des millions de vie !
Non, ce n’est pas une blague… On pourra désormais dire : « J’ai bu un livre ! »
Un jeune designer américain de l’Université de Virginie, Brian Gartside, a imaginé grâce à l’aide d’une équipe de scientifiques, un « livre à boire ». Il réfléchissait à un moyen de rendre une eau contaminée potable et de sensibiliser les populations victimes de maladies mortelles liées à l’eau non potable. Quoi de mieux qu’un livre capable de donner des conseils de prévention (comme celui de ne pas jeter ses déchets dans les eaux que l’on va boire) et de purifier l’eau grâce à un papier spécial. Les pages de ce papier contiennent de minuscules particules d’argent qui vont attaquer les bactéries présentes dans cette eau impure. Ce procédé technologique permet d’enlever 99.9% des bactéries, selon ses inventeurs.
Concrètement, les personnes concernées détachent les pages après les avoir lues attentivement, pour les placer dans une boîte fournie avec le livre. Il suffit de verser de l’eau sur une page pour la rendre propre à la consommation en la filtrant. Ce livre « magique » contient une quarantaine de pages , dont chacune peut être utilisée 30 jours. Au final, le livre à boire offre de l’eau potable à une personne durant quatre ans.
Rappelons que chaque année, l’eau contaminée tue 3.4 millions de personnes par an selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Ce problème sanitaire s’accroît par l’ignorance des victimes sur cette eau non potable, d’où l’importance vitale de les sensibiliser à ne pas boire d’eau contaminée et de la transformer en eau saine.
Le livre est encore testé actuellement en 2014, avant d’être distribué, essentiellement dans le continent africain, grâce au concours de plusieurs ONG (Organisation Non Gouvernementale) à partir de 2015. Cette situation dramatique du non accès à l’eau potable nous ouvre les yeux sur le décalage écologique et environnemental pouvant exister sur notre planète Terre aujourd’hui au XXIè siècle. Alors, même si ce livre est une goutte d’eau dans l’océan du problème, buvons-la.