Samedi 5 décembre 2015, 17e journée de ligue 1 de football
Stade de Reims (12e à 19 points) – ESTAC Troyes (20e à 5 points)
Nouveauté sur le site officiel. Après chaque rencontre à domicile, retrouvez la chronique d’une abonnée, fan du Stade de Reims, qui plus est, écrivain public. « La mordue du stade » vous refait vivre le match par le prisme de ses émotions…
Stade de Reims-ESTAC…
À l’aube de ce derby champardennais, un parfum d’anniversaire de nos supporters « ultrems » enivre Delaune, 20 ans déjà. La solidarité du Téléthon nous mobilise et nous rappelle que le foot-fauteuil, ça existe aussi. Le ton est donné par l’Estac qui montre ses crocs. S’ensuit un festival de crochets de Ngog, la hargne récupératrice de Kankava, une talonnade arrière malicieuse de Mandi, et ce but libérateur de notre technicien De Préville. N’oublions pas le joli contrôle du coach Guégan, cette splendide reprise de volée égalisatrice du Troyen Pi, et les sauvetages du combattant Signorino. L’odeur du derby a subitement un goût fadasse. Des passes foireuses, une extinction des feux du Stade de Reims et un public refroidi. De pâles lueurs naîtront du numéro 21 aubois virevoltant, un certain Cabot, et du bon arbitre, dribbleur révélé. Des regrets… Shakespeare me sauve la mise par sa plume : « Qui n’a plus d’espoir n’aura plus de regrets ».
Marie-Agnès de Francqueville, écrivain public
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